Après un automne doux et un début d’hivers plutôt frais, les températures remontent rapidement, réchauffent les sols et conduisent à un débourrement précoce et homogène aux alentours du 20 mars.

Les conditions fraîches et humides du printemps compliquent la floraison mais la précocité de nos sols limite les phénomènes de coulure. Le 21 juin, la chaleur s’installe, le déficit hydrique s’accentue, les baies sont de petites tailles mais cette contrainte hydrique modérée favorise la synthèse précoce de polyphénols. La véraison est rapide et homogène. Pour parachever cette partition, les forts écarts de températures jour/nuit de début septembre et les pluies avant vendanges vont conduire à des raisins de très grande qualité tant sur le plan aromatique que phénolique.

AU CHAI Les pluies ont détendu les raisins et favorisé l’extractibilité des pellicules.

Les vins sont colorés, frais, équilibrés et d’une extrême onctuosité.